L’atelier se présente comme une plateforme d’opportunités offrant le plus de choix possibles aux étudiants pour construire un parcours qu’ils perçoivent comme le leur et revendiquer une réelle autonomie/personnalité artistique, en suscitant créativité, innovation, invention, expérimentation, argumentation. Bref, il faut induire un questionnement du statut de l’œuvre d’art en proposant des manières nouvelles de questionner les textes et l’histoire. Il s’agit d’envisager l’apprentissage de la sculpture loin des considérations formalistes, mais en y intégrant une lecture liée aux aspects sociaux, historiques, au contexte et au lieu de création.
L’atelier permet d’apprendre des techniques, des savoirs et des savoir-faire qu’il faut s’approprier pour pouvoir les dépasser. On ne forme pas des bons techniciens, mais des créateurs. Ces apprentissages se réalisent à travers des exercices/ thématiques imposés pour devenir de plus en plus libres et ciblés au fil des années.
Le travail d’atelier permet aussi de favoriser le hasard et d’être sensible au concept de « sérendipité ». A quoi bon réaliser quelque chose qui ne déviera en rien du projet, du croquis initial ? Ou pour citer Picasso « Si on sait ce que l’on va faire, à quoi bon le faire ».
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Champs sémantiques et techniques abordés :
Intégration des nouvelles technologies
Création in situ
Réflexion de la triangulation entre œuvre, spectateur et lieu d’exposition
Technique de moulage
Assemblage
Recherches et expérimentations de matériaux pouvant faire sculpture
Développement d’un vocabulaire artistique personnel et singulier
Constitution d’un répertoire de références
Mise en mots des réalisations
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Lectures recommandées :
La sculpture aujourd'hui, Judith Collins.
Traverser les Murs, Marina Abramovic.
L'espace de la galerie et son idéologie, Brian O'Doherty.
Histoire matérielle et immatérielle de l’art moderne et contemporain, Florence de Mèredieu.
Le livre des symboles, réflexions sur des images archétypales.
: En cas de force majeure, avec l’accord de la Direction, la fiche ECTS peut être modifiée en cours d’année. Dans ce cas l’enseignant notifie la modification aux étudiants par l’envoi d’un mail.
Modalités d’évaluations :
L'évaluation est continue et se réalise à la fois à travers des entretiens réguliers durant les ateliers et à l’occasion de 2 moments d’expositions en fin de quadrimestres 1 et 2. Ces moments consistent en une présentation d’une sélection cohérente des travaux réalisés où l’accrochage des réalisations se devra d’être particulièrement étudié et motivé. Une note est attribuée, sur base de ces évaluations, à la fin des quadrimestres 1 et 2. Ce sont des moments d’échanges et de dialogues entre l’étudiant, sa production et l’enseignant. Il s’agit pour l’étudiant d’expliquer sa création et de mettre en mots les moyens mis en œuvre (le vocabulaire plastique) ainsi que leurs relations avec la signification et le discours artistique désirés.
Indépendamment, en juin, un jury évaluatif général remet une note qui complète celles attribuées à l’occasion des moments évaluatifs décrits ci-dessus.
Critères d’évaluation /20 :
1) Engagement - investissement (présence, motivation, dialogue et comportement, curiosité et investigation dans l’art actuel et dans d’autres domaines) /5
2) Moyens et processus - cohérence de la pratique (esprit de recherche, corrélation du fond et de la forme, des intentions et des moyens d’expression) /5
3) Fond – intentions, analyse et esprit critique (contenu réflexif, connaissances et références, contextualisation, enjeux, mise en perspective historique et actuelle, argumentation) /5
4) Forme - qualités de production (pertinence des moyens d'expression, réalisation, monstration, installation et mise en espace, qualités plastiques, finalisation) /5